Villard de Lans 2023

Briser la glace
« Pour ceux qui arrivent dimanche soir, je propose un apéro-dinatoire coucher-de-soleil au Château Saint-Julien. Qui vient ? » Tout le monde bien sûr !

Mais comme le soleil ne s’est pas levé, il n’a pas pu se coucher ce jour-là ! Et par conséquent, l’apéro-dinatoire-barbecue s‘est tenu sur la terrasse de Xavier avec une petite laine. Au menu ? Saucisses/merguez, salade de coquillettes, chips et un petit vin rouge dont il a le secret.

On était contents de retrouver une bonne partie de la « teams » de l’an dernier : Xavier d’abord qui nous attendait impatiemment, -si, si, impatiemment avec l’intention de passer un vrai bon moment ensemble-, mais aussi nos clermontoises, nos bordelais et nous venues de Paris et de Rouen. Cette année, nous étions 14 avec notre coach. Nous avons accueilli Lucile et Sébastien, vous savez, le petit couple qui présente toujours de jolis programmes aux compétitions, Marie et Andreas un autre couple adorable venu d’Allemagne que nous ne connaissons pas, et Odile une accroc des séances publiques à Villard. On se croise, mais on ne prend pas assez le temps de faire connaissance, chacun étant toujours très occupé à son quotidien. Eh bien cet été, ce temps a été une véritable rencontre, avec un partage très riche.

Un programme de travail très diversifié
Xavier nous dévoile le programme de la semaine : la matinée sera libre, tandis que l’après-midi, sera consacré à la danse sur glace. On commence à 14h par une heure d’échauffement ou de yoga (le mardi et le jeudi), avant de monter sur glace de 15h15 à 16h45 pour un temps collectif de glisse et ses exercices fondamentaux. Puis après la pause de 2 heures, nouvelle séance de 19h15 à 20h45 dédiée aux danses en musique, et aux répétitions et montages des programmes libres. Tout le monde est satisfait. Et là, on peut vraiment saluerl’intransigeance mais aussi la bienveillance de Xavier pour chacun de ses élèves, quel que soit son niveau.

Il vous le répètera inlassablement : avant chaque poussée (c’est-à-dire à chaque pas) on fléchit sur la jambe d’appui, ses bras sont placés un peu plus bas que ses épaules avec l’écartement qui correspond à la conduite d’une moto, les 2 mains restent dans le champ visuel. On regarde vers où on va sans oublier de sourire, naturellement ! Avec l’application de ces 3 consignes, vous avez la bonne posture. Ensuite il y a un travail régulier des 4 carres en avant et en arrière. Vous y êtes ? Eh bien dansez maintenant !

L’ADN du CPAP

Notre groupe est très hétérogène, mais ça, Xavier sait gérer. On revoit ensemble le tango canasta, ça ne fait de mal à personne. « Quelqu’un a la musique de Pirates des Caraibes des 80 ans du CPAP ? » Mince, personne ! Alors Jean Paul la demande à Carole qui nous l’envoie dans la minute depuis son travail ! L’âme du CPAP est bien là. Et sur glace un « CPAPtien » ne laisse personne galérer dans son coin pour un problème d’enchainement de pas ou de schéma … « C’est comment l’Hickory ? », et sans attendre, Isabelle s’élance sur la piste. Dans la foulée, on pense fort à Patrice qui nous a fait danser sur ce rythme « allez, je lui envoie un petit message ce soir !»

Pour la valse, ça se corse un peu à cause de ce tempo à 3 temps, et du trois. Pour que nous l’automatisions, Xavier nous fait faire des exercices en musique sur le cercle. « Un, deux et trois, pour marquer LA flexion ». Et puis il y a la position de la tête qui passe d’un côté à l’autre selon que l’on est en dehors arrière droite ou gauche. On l’a déjà dit l’an dernier : toujours regarder où l’on va … On travaille la danse en grand sur la piste. « Se redresser pour faciliter le transfert du poids du corps ». Un grand merci aux Clermontoises pour leur choix musical : « j’envoie valser », qu’on ne se lasse pas d’écouter.

Et puis il y a le tango harris avec cette même alternance de la tête, un peu plus marquée parce c’est quand même un tango ! Il faut, un vrai engagement dans la glace pour l’interpréter, ainsi que de belles jambes libres bien tendues. Le passage le plus difficile reste définitivement le point de reprise de la danse précédé d’un mohawk dehors/dehors suivi d’un dedans trois en 2 fois 6 temps. Une formalité quand on est en couple !

A 100 % après la glace
Les heures sur glace filent … dans les vestiaires on décompte : « on est déjà à 30 % et quelques temps plus tard à 60 % du stage » … Mais c’est sans compter l’après glace … Parce que quand on est bien ensemble, on n’arrive pas à se quitter. Xavier nous l’avait promis, il nous a emmené voir le coucher du soleil à Château Saint-Julien le mercredi soir. On s’est improvisé un pique-nique : Xavier est passé chez le charcutier, et moi chez le pâtissier (comment passer à côté d’une appétissante tarte aux myrtilles/framboises). Dès 20h30, on saute dans les voitures. Il y a un délicieux fumet de quiche dans celle de Marie et Andreas, (c’est pour cela qu’ils étaient arrivés en retard sur la glace).